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Histoire
L’église porte le nom de Saint-Martin, religieux connu pour avoir déchiré son manteau et en avoir donné la moitié à un mendiant pour le réchauffer. Le blason de la commune reprend d'ailleurs ce symbole. Elle dépend du diocèse de Versailles.
Cette église était à l’origine la chapelle d’un prieuré qui dépendait de l’Abbaye bénédictine de St-Germain-des-Prés vers le milieu du 12e siècle. Construite au 14e siècle, elle a été agrandie au 16e siècle. À la Révolution, la chapelle est devenue église paroissiale.
Une trombe d’eau s’abattit sur Dammartin-en-Serve en 1823 et décoiffa le clocher. L’église a été restaurée vers 1897 avec l’installation des voûtes et piliers en plâtre du style Renaissance.
Le clocher abrite trois cloches prénommées :
- Marie, refondue en l’an 1703
- Louise Lucienne Théodorine, fondue en l’an 1897
- Marguerite Lucienne Charlotte, fondue en l’an 1897
L'église de plan basilical comporte une charpente métallique créée après la Seconde Guerre mondiale et un clocher assez trapu de base carrée. Le chœur a conservé son aspect gothique tardif. Les clefs de voûte des chapelles latérales et du chœur retombent en clocheton. La clef de voûte du chœur, où se rejoignent sept arcs, est formée de niches dans lesquelles se trouvent des statues.
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Sur la pierre a été gravée l'inscription suivante : « fontaine donnée à la commune de Dammartin par la famille d’Azémar ».
La fontaine alimentant le lavoir installé en bas de la côte aux amants fut donnée à la commune de Dammartin en Serve par Marc-Antoine d’Azémar, seigneur du château des Trois-Fontaines à Montchauvet au XVIII e siècle.
En 1921, le conseil municipal a décidé d’entreprendre des travaux d’aménagement du lavoir municipal qui devenait inutilisable, notamment :
- la construction d’une passerelle solide avec piliers de maçonnerie pour l’accès du lavoir au bas de la côte aux amants.
- la réparation de quelques ardoises de la toiture.
En 1925, les murs du lavoir étant lézardés et présentant un danger pour les laveuses, le sol étant entièrement défoncé, le conseil municipal proposa la réparation des murs et du sol.
En 1935, le conseil municipal a décidé par 6 voix contre 4 de choisir pour la construction d’un lavoir au lieu-dit « les Pincevins » en 1937.
En 1962, ce lavoir fut définitivement fermé.
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